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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 10:42

Après le clash du conseil municipal qu’il a lui-même provoqué en répondant à un mail interne, critique mais tout à fait correct, par une déclaration publique d’une violence haineuse inacceptable, voici que M. Joseph s’épanche dans la presse.

L’autorité du maire a été mise à mal ? C’est bien par lui-même, par son incapacité à gérer son équipe, ses atermoiements et son manque évident de connaissance des dossiers.

Qui, depuis l’élection, a orchestré en sous-main « une campagne de dénigrement systématique » sur le net, où une poignée d’individus, sous des pseudos différents, massacrent courageusement Mme Quilici ?

Bandol n’avance pas ? Quels projets Mme Quilici et son groupe auraient-ils entravés ? Qu’on nous le dise ! Au contraire, ils ont tous travaillé, depuis 6 mois, dans les domaines qui leur avaient été confiés : culture, animation, urbanisme, économie, social…Les Bandolais ont pu le constater.

Mme Quilici aurait voulu obtenir la démission de M. Joseph ? A notre connaissance, si l’on excepte la fameuse motion, les « frondeurs » ont tout voté depuis le début du mandat. Curieuse façon de vouloir pousser un maire vers la sortie…

M. Joseph poursuit dans l’insulte, regrettant la solidarité dont ils font preuve. Et l’on déduit de ses propos que les élus à qui il a retiré leurs délégations sont là « juste pour faire carrière en politique » et pas pour travailler dans l’intérêt des Bandolais.

Mais à qui va-t-il faire croire une seconde que ces personnes aient jamais eu la moindre ambition politique ?

Pourquoi l’adjointe aux affaires sociales fait-elle partie de la charrette, elle qui remplit sa tâche avec compétence et à la satisfaction générale ? La réponse est simple : la place a, semble-t-il, été promise à un opposant. Il fallait bien la libérer !

M. Joseph prend les électeurs pour des imbéciles. Est-ce Mme Quilici, ou bien lui qui reçoit depuis de nombreuses semaines des membres de l’opposition, dans l’espoir de les débaucher ?… Non, pardon ! Il s’agirait de « membres de l’opposition légitimistes qui n’auraient pas envie de voir partir le maire.»

Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites…

Oublie-t-il que depuis 4 ans il a fait campagne pour démontrer combien la politique menée par l’opposition actuelle était nocive ?

Il envisage un retour aux urnes. S’imagine-t-il vraiment être réélu, avec ses 20% de voix, alors que son prédécesseur piaffe dans ses starting-blocks ?

Par contre, nous sommes entièrement d’accord avec cette considération finale que le maire livre à la méditation des électeurs : « Soit je rassemble, soit on retourne aux urnes. Dans tous les cas, ces deux solutions ne sont pas bonnes pour l’intérêt de Bandol. » sic !

Enfin, un éclair de lucidité !

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commentaires

A
C'est lamentable... On se croirait à l'école maternelle... Aaaa mais quand il y a de l argent en jeux... Pendant les campagnes on entend moi je ferais mieux pour les bandolais etc et la ils sont où les bandolais dans leurs pensées??? Bien loin c'est juste leurs intérêts personnels...
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B
En cas de d'émission du maire est il obligatoire de revenir aux urnes?
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B
La réponse est non. La démission d’un maire n’entraîne pas de facto un retour aux urnes. Et même s’il ne démissionne pas seul. Il faut pour cela que certaines conditions soient remplies, ce qui n’est pas évident dans la situation actuelle.<br /> Votre question vient sans doute de l’alternative que le maire voudrait imposer, mais il y a d’autres possibilités.