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26 mars 2017 7 26 /03 /mars /2017 22:37

L’arrêté récent du préfet a confirmé ce que nous subodorions depuis 2015, et que M. Joseph voulait à tout prix dissimuler.

A savoir sa responsabilité dans l’augmentation de nos impôts.

On le comprend : les mensonges sur lesquels il a construit son succès électoral en décembre 2015 volent en éclat. Un peu tard, certes, mais la vérité finit toujours par émerger.

De là une violente attaque, totalement déplacée, et des affirmations délirantes à l’encontre de Mme Quilici de la part de M. Joseph qui en profite, au passage, pour pourfendre sa nouvelle tête de turc, Mme Cercio.

Qu’on en juge : « flagrant délit,  mensonge,  manipulation,  populisme,  de mauvais aloi bien sûr ! Amnésie, (très) mauvaise foi, récupération (évidemment ) politicienne, arguments fallacieux, duplicité, incompétence pure, calcul personnel, guérilla, triste spectacle, duper, abandon, démagogie, populisme… » peut-on lire sous la plume du maire.

Sauf que les insultes n’ont jamais remplacé les arguments : elles ne servent qu’à masquer leur absence.

Mais revenons au budget primitif 2015.

Présenter son équilibre comme un gage de qualité est une plaisanterie : c’est une obligation, qui s’applique à tous les budgets prévisionnels.

Prétendre qu’il ne comportait aucune augmentation d’impôts est faux, puisque le maire avait fait voter une hausse de 20% de la taxe foncière des résidences secondaires.

 Amnésie ? Ou volonté délibérée de tromper les électeurs, dont un certain nombre sont des résidents secondaires ?

L’intervention de la Chambre Régionale des Comptes

Si la Chambre a supprimé, non pas 1,3, mais 2,3 M€ des recettes, c’est parce que le budget 2015 proposé par M. Joseph n’était pas conforme à la légalité : il reprenait l’excédent réalisé l’année précédente, sans que le Compte Administratif 2014 n’ait été soumis au vote et adopté. Ce qui n’est pas autorisé.

M. Joseph s’est bien gardé d’expliquer les raisons de cette modification.

Et pour cause : il avait déjà commis exactement la même bévue en 2014, en faisant voter contre le CA 2013 de son prédécesseur, mais en intégrant son excédent dans son budget primitif 2014 ! Avec, en conséquence, rappel à l’ordre du préfet et  le 16 décembre 2014, adoption en catastrophe du CA 2013, obligation de rapporter 3 délibérations budgétaires non conformes etc…

S’il avait tiré la leçon de son erreur, et tout fait dans l’ordre et la légalité en 2015, la CRC n’aurait pas modifié son budget.

Le vrai responsable ?

Il suffit de lire : l’arrêté préfectoral 2017 est on ne peut plus clair.

C’est bien M. Joseph qui est allé trouver le préfet, c’est bien M. Joseph qui lui a demandé d’augmenter les dépenses, en précisant le montant de cette augmentation, estimé par lui  et non par le préfet  (comment ce fonctionnaire aurait-il fait ?) à 530 000 € et par conséquent, les recettes à trouver.

Augmenter les dépenses implique d’augmenter les recettes, et pour cela, la seule possibilité est d’actionner le levier fiscal, c’est-à-dire d’augmenter les impôts, et suffisamment pour trouver la somme réclamée par M. Joseph. Souligner cette réalité relèverait, selon le maire, de la duplicité, ou peut-être bien de l’incompétence !

Quand va-t-on cesser de nous prendre pour des imbéciles ?

 Le préfet n’a rien fait de son propre chef : il s’est conformé « à la demande du maire de Bandol ». En Français dans le texte.

Voilà l’élément nouveau qu’apporte l’arrêté 2017, plus détaillé que celui de 2015 qui n’en faisait pas état, élément que M. Joseph a soigneusement dissimulé.

Lui qui avait annoncé à plusieurs reprises une augmentation des taxes pour 2016, il a trouvé deux responsables à qui faire porter le chapeau : le préfet, et Mme Quilici.  

Où l’on fête Pâques en été…

Les raisons données au préfet par M. Joseph pour justifier sa demande sont savoureuses !

Il s’agissait de sauver les animations estivales, a-t-il plaidé :

 

Pas de chance : en 2015, le Printemps des potiers, comme son nom l’indique, avait déjà eu lieu du 4 au 19 avril, le Salon nautique du 8 au 10 mai, et la Bandol classic se courait le 18 juin…

Quant aux subventions allouées à ces 3 manifestations, elles ont été respectivement de

14 000 €, 10 000 € et 18 000 €. Bien loin de la somme indiquée au préfet.

Et pour les emplois associatifs soi-disant mis en péril, on s’interroge encore…

Une autre solution existait.

Si M. Joseph n’était pas intervenu, le préfet aurait validé le budget de la CRC sans rien y changer. Dès réception de son arrêté, il fallait faire voter le CA 2014. Puis réintégrer son excédent dans un budget supplémentaire. Pas besoin d’augmenter les impôts.

Opération qui pouvait se faire en quelques jours : on ne travaille plus avec un boulier !

Alors, de grâce, que M. Joseph nous épargne ses discours vertueux sur les élus qui doivent assumer leurs responsabilités, car en ce domaine, il a un lourd déficit à combler…

Pour le reste, on nage en plein délire : non, Mme Quilici n’a pas appelé à voter Palix en 2015. Nuance ! Elle a bien indiqué qu’il s’agissait de son choix personnel : c’était le seul qui ne l’ait pas vilipendée lors de la campagne.

Quant à cautionner sa gestion et l’augmentation des impôts en 2009, elle les a vivement critiquées, et elle a voté contre (délibération N°22 - conseil du 23 mars 2009).

Si M. Joseph ne s’en souvient pas, sans doute a-t-il aussi oublié que lui se trouvait bien sur la liste de M. Palix en 2008. En dernière place, il est vrai, mais il y était.

Pour terminer,  une petite suggestion : l’article de M. Joseph rangé dans la catégorie

« Finances » de son blog nous semble mal placé : « Insanités » lui conviendrait mieux.

 

 

 

 

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