Les conseils soulèvent toujours autant d’enthousiasme chez les administrés, lesquels partirent à 10 pour se retrouver…à 14 en fin de séance.

Idem chez la majorité, avec la présence effective de seulement 14 élus sur 22, dont le maire ! Auxquels il faut ajouter la transfuge de la liste Cercio, l’opposition quant à elle ayant jeté définitivement l’éponge, semble-t-il.

Le maire, qui ne se montre pas avare de remerciements aux élus lors des délibérations, devrait aussi féliciter les valeureux conseillers qui ont fait l’effort de se déplacer en personne, pour assister à la séance.

Après le survol des décisions (on nous donne l’intitulé) et la lecture de 2 contentieux sur 3, on passe aux délibérations.

Les deux premières concernent le port.

La première, adoption du règlement intérieur qui régit son usage, et sa police, qualifié de concis, précis et efficace. Pour ce dernier point, on ne le verra qu’à l’usage…

On ne peut que se réjouir qu’il soit mis fin à des pratiques peu conformes à la loi, ce qui sera un gage d’équité et de transparence, du moins nous l’espérons. Certaines obligations sont de bon sens : entretien du bateau, nombre minimum de sorties en mer (!) incessibilité de la place etc…Peut-être cette dernière mesure permettra-t-elle de maîtriser l’accession aux places du port, très difficile, au vu du nombre de demandes (290 pour 100 places).

Mais pour les autres obligations, bon nombre sont incontrôlables, Ce qui est quand même un peu gênant. D’ailleurs, on nous précise qu’il sera difficile de les faire appliquer, et qu’on vise surtout certains bateaux « ventouses ou poubelles ».

On annonce aussi la reprise de la gestion de l’aire de carénage, déficitaire.

Adopté à l’unanimité, sauf une abstention.

Il sera aussi question de modifier la gestion des barrières d’accès au port dans la délibération n°3, en adoptant un matériel identique et un prestataire unique.

Il semblerait qu’il se fasse un sombre trafic de badges pour les ouvrir et stationner indûment, certains ne les rendant pas, ou en faisant profiter famille et amis au grand complet !

On passe ensuite à 2 délibérations concernant les comités de quartier, et modifiant leur composition.

Si l’on a bien compris leur fonctionnement, les habitants signalent un problème aux membres du comité, lesquels avertissent le coordonnateur, qui lui-même saisit le maire ou les élus, qui font intervenir, par exemple, les services techniques…Il est à souhaiter que ce ne soit pas urgent…

La lecture du règlement réserve une autre surprise : « Le maire délègue le fonctionnement opérationnel à un  coordonnateur. Ce dernier constitue un bureau composé de 4 membres, comprenant le coordonnateur et 4 adjoints. » Sic ! Une seule main suffit, pour compter sur ses doigts qu’il y aura 5 membres dans ce bureau, et pas 4 .

Décidément, M. Villani a bien raison : il faut revoir d’urgence l’enseignement des mathématiques dans ce pays.

En fait de modification, elle concerne surtout le coordonnateur : voilà qu’au bout de deux mois, avant même tout démarrage, M. Laurent Philipp a démissionné !

Il était  pourtant rempli d’enthousiasme, lorsqu’il a pris la parole lors du conseil du 25 janvier et bien fier de cet honneur, adoubé qu’il était par M. Bertoncini, lequel se portait garant de son ami « à 200% »… qu'il va d’ailleurs remplacer.

 Que s’est-il passé ? Mais soyons sans inquiétude : il semblerait qu’on ait réservé au malheureux évincé un lot de consolation, un peu trop gros, peut-être.

Ce sera l’occasion de vérifier s’il y a ou non, quelque chose de pourri au royaume de Danemark. Nous n’en dirons pas plus.

Passons sur l’intervention de Mme Goncalvez Peixoto Lerat, à laquelle personne n’a pas compris grand chose.

En tout cas M. Joseph, au lieu de lui reprocher d’avoir «  fouillé » dans le passé de M. Philipp ( ?) aurait dû vérifier si ce candidat remplissait bien les conditions édictées par le règlement.

S’il y avait un problème à soulever, c’est que si l’on prétend parler de démocratie participative, comme le fait M. Joseph, le fait que le coordonnateur soit un élu a moins d’importance que la désignation des membres des comités, qui est le fait du prince. Eh oui, il existe des villes où ce sont les habitants des quartiers qui choisissent leurs représentants. Pas à Bandol, en tout cas.

On passe ensuite à la première fournée des subventions, dont le montant, pour la plupart, est identique à celui de l’année précédente. (voir le tableau ci-joint) et sur lesquelles nous reviendrons lorsque la totalité aura été votée.

L’avant-dernière délibération concernait le règlement de la maison Tholosan.

Tout a été dit sur les difficultés qu’engendrent l’utilisation de badges et l’absence de personnel technique en particulier. On n’a pas demandé l’avis des associations et, de toutes façons, il n’est pire sourd qui ne veut (ou ne peut) entendre…

La dernière délibération  concernait le lancement d’un concours de balcons et jardins fleuris. Les lauréats recevront un bon d’achat de 100 €.

Bonne idée, mais la catégorie « jardins sur pointus » en laissera plus d’un perplexe…Les fleurs et l’air marin faisant rarement bon ménage...