Voilà que dans sa dernière gazette, la « majorité municipale », loin des préoccupations bassement terre à terre – dérèglement climatique, inflation etc …– auxquelles nombre de personnes doivent faire face, cette majorité n’a rien trouvé de mieux dans son message aux Bandolais, que de s’en prendre à notre blog Bandolpourtous et à sa rédactrice.
Et ce, pour dénoncer une fois de plus les turpitudes supposées et les soi-disant mensonges de ses opposants, détracteurs, concurrents – vaste catégorie qui englobe aux yeux de nos édiles tous les Bandolais osant critiquer ouvertement leur action.
Il est vrai qu’on fait tout pour museler et intimider toute opposition, du citoyen lambda aux élus, car dans le viseur, bien sûr les élus d’opposition, et le maigre espace d’expression qu’on leur a octroyé, eux que la majorité rend responsables du moindre mot, de la moindre critique qui se dit ou s’écrit sur internet,
Ce blog, bien modeste, créé en 2009, a pris depuis longtemps son indépendance, et sa rédactrice n’est pas une mercenaire stipendiée, inféodée à un parti politique, ou aux ordres de quiconque.
Mais ce qui dérange nos censeurs, c’est l’impossibilité de porter plainte, comme M. Joseph l’a fait à l’encontre de deux de nos concitoyens, coupables de l’avoir affublé d’un qualificatif qui a froissé l’épiderme sensible de notre édile….
Parce que Bandolpourtous vérifie les informations publiées, qu’il s’agisse de textes ou de paroles : Scripta manent, sed, contrairement à l’adage, verba non volant, puisque les conseils sont enregistrés ! Pas de place pour de supposés mensonges.
Parce que sur ce blog, jamais d’atteinte à la vie privée, ni à l’apparence des personnes, et de plus, une expression qui bannit toute grossièreté.
Loin, bien loin des attaques obsessionnelles qu’on a entendues jusque dans le conseil municipal et à des années-lumière de certaines publications dont la bêtise infantile le dispute aux propos nauséabonds, qui ne visent, comme par hasard, que des « opposants », et qu’en haut lieu, on feint de déplorer en paroles, pour la forme…
Mais pourquoi ce déchaînement soudain?
C’est que nous avons dénoncé un dysfonctionnement inquiétant qui nuit aux intérêts des Bandolais, à savoir une fâcheuse confusion entre les intérêts de la commune et ceux de la SOGEBA, lors des transactions commerciales entre les deux entités, lesquelles se font systématiquement au détriment de la ville et au bénéfice de la SOGEBA.
Les prétendus mensonges qu’on nous reproche ? Ils ne sont que poudre aux yeux, visant à décrédibiliser notre analyse…
En réalité que cherche la majorité dans sa diatribe ?
A justifier l’ajout systématique de 10% par rapport à l’évaluation des domaines qu’on a fait payer au contribuable bandolais dans les transactions « à l’amiable » avec la SOGEBA
Nous en prendrons 3 exemples :
Rentable, le Val d’Aran ?
Nous avons exprimé notre scepticisme, devant le prix de rachat excessif payé par les Bandolais, augmenté de 10% de surcroit par rapport à l’estimation des domaines, sans justification valable.
Nous avons tout simplement consulté les documents remis aux domaines par la mairie en juin 2021, que nous publions plus bas.
Jugez vous-même de l’occupation des locaux, avec des baux arrivés à expiration en 2021…
Et faites vos comptes: on est loin de 75% d’occupation revendiqués…pas même 50%
De plus, l’on nous annonce triomphalement, pour 41 lots un bénéfice annuel de 44 000 € !
C’est tout simplement risible. On est au-delà du mensonge
Même processus pour la Maison des vins…
Et l’on comprend : le maire, qui avait refusé – nous le réaffirmons –de suivre la Chambre Régionale des Comptes, qui avait évalué l’indemnité due par la commune explique qu’il a constaté une différence importante entre l’évaluation fournie par un expert privé (jugée exorbitante par la Chambre Régionale des Comptes) et l’évaluation officielle chiffrée par les domaines.
Donc, pour compenser, il accorde 10% de plus à la SOGEBA !
Sauf que cet argent supplémentaire sortira de la poche des Bandolais…Ce qui ne lui pose aucun problème.
Pour le Val d’Aran, on se livre à un périlleux exercice de politique fiction : on prétend que l’évaluation brute(s aurait suscité la colère des Bandolais, furieux de ne pas avoir payé davantage, sans doute !
Qu’on cesse de nous prendre pour des imbéciles ?
Grave amnésie :
Le plus remarquable est à venir, à propos de jetons de présence : voilà des élus qui non seulement ne savent pas lire, mais ignorent ce qu’ils ont voté !
Lors de la délibérationN°15 du 20 janvier 2017, le conseil municipal a voté le paiement de jetons de présence :
d’autoriser le membre du conseil d’administration de la SOGEBA exerçant les
fonctions de vice-président du conseil, en contrepartie des missions
particulières qui lui sont imparties, à percevoir une partie des jetons de
présence à hauteur d’un montant annuel maximum de 15 400 euros
Nous n’avons jamais évoqué le maigre salaire de M. Rocheteau.
Qui ment ?
Idem pour l’encaissement concernant l’occupation du domaine public donné à laSOGEBA.
Interrogé à ce sujet le 4 février, un élu de la majorité indiqué que la répartition serait revue.
Tout un programme…
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