Et de deux !

Pour la seconde fois, le texte de l’opposition n’a pu paraître dans son intégralité.

Pour la seconde fois, le maire s’est arrogé le droit de le modifier, sans l’accord de l’opposition.

C’est dans le casier d’un élu qu’a été déposé un bon à tirer, accompagné d’une note de la communication, non signée, indiquant que M. Palix, en vertu de l’article N° du règlement intérieur, s’était permis d’éliminer la fin du texte.

Bien évidemment, nous avons refusé d’accepter cette nouvelle censure, et nous n’avons pas signé le BAT.

Qu’à cela ne tienne, le texte tronqué a été publié, et qui plus est, en petits caractères… alors que le ¼ de page concédé n’était pas rempli !

La liberté d’expression ne se divise pas : ou elle est entière, ou elle n’existe pas.

Voici donc le texte intégral, avec en bleu ce qui a fait peur à M. Palix !

Et le CLSBis ???

Pourquoi le CLSBis n’est-il pas encore ouvert à la date où nous écrivons (15 décembre), compte tenu du délai qu’on nous impose ?

Rappelons que cette antenne du Centre Ludo-Sportif Bandolais a été aménagée dans les locaux jouxtant l’ancien gymnase, tout près du collège, pour accueillir les jeunes après la classe.

Dommage pour eux que ce centre demeure obstinément fermé, alors qu’il est terminé depuis le mois de juin. Déjà privés de ce local climatisé pendant l’été, au plus fort de la chaleur, ils n’ont pu en prendre possession à la rentrée.

N’est-il pas préférable que nos collégiens, comme c’était prévu, se livrent à des activités de travail et aussi de détente, encadrés par des animateurs compétents, au lieu d’être livrés à eux-mêmes après les cours ?

Nous comprenons d’autant moins ce retard que les raisons invoquées en Conseil Municipal ne nous semblent pas sérieuses : d’abord, tout est fin prêt et le personnel existe. 

Ensuite, que l’architecture et la décoration, résolument modernes, ne soient pas du goût de certains est certes regrettable, mais rappelons que le CLSBis est destiné aux jeunes. Ce sont eux qui en ont choisi l’aménagement en collaboration avec les animateurs et l’architecte.

On n’ose envisager qu’il s’agisse, là aussi, d’une volonté politique délibérée consistant à rejeter en bloc toutes les réalisations de la municipalité précédente.

Avant d’offrir aux jeunes Bandolais la tarte à la crème de" l’intergénération " ( ?), qu’on leur permette déjà d’utiliser un espace qui a été fait pour eux et qui répond mieux à leurs attentes.