Il n’a échappé à personne qu’une des branches maîtresses d’un platane s’était brutalement rompue et effondrée sur la place vide un beau matin…
Notre adjointe au cadre de vie, s’étant sentie concernée, en a aussitôt profité pour enfourcher son cheval de bataille favori : sus au Barois !
Bien sûr, un communiqué de la mairie avait désigné le responsable : le fameux champignon tueur de platanes. D’ailleurs, il suffisait, pour s’en assurer, de jeter un coup d’œil sur la souche creuse…Qu’importe ! Le coupable, pour Mme Christodoulos, ne faisait aucun doute : l’arbre malade avait été miné par les travaux entrepris lors de la rénovation de la place de la Liberté, 2 autres d’ailleurs, étaient soi disant morts « sur le coup » pendant les travaux !
Et les survivants « semblaient fragilisés ».
Il serait temps qu’on arrête de raconter des fadaises aux Bandolais, au mépris de toute réalité !
Mme Christodoulos semble ignorer que depuis les années 80, cette maladie décime des dizaines de milliers de platanes sur le pourtour méditerranéen et que les villes en sont réduites à les abattre, vu leur dangerosité et la contagion.
45 000 platanes morts au pays des Sorgues : c’était Barois peut-être ? Et Aubagne et Nice, obligées d’abattre leurs arbres ? Sans doute encore Barois …
Ensuite, contrairement à ce qu’affirme l’adjointe, il n’existe à ce jour aucun traitement ni préventif, ni curatif, qu’il soit chimique, biologique ou chirurgical contre le chancre coloré…L’INRA* avoue son impuissance et recommande d’abattre immédiatement tout arbre infecté, et de le brûler avant qu’il ne contamine ses voisins, car il est irrémédiablement condamné : il meurt en 3 ans et s’écroule sans crier gare !
En 2007, si cette dame s’était déplacée avenue du 11 novembre, elle aurait pu constater qu’à l’évidence, les souches creuses des 2/3 des platanes abattus après diagnostic présentaient les mêmes symptômes que celui de la place et que ces arbres étaient condamnés à brève échéance à s’écrouler sur les passants.
Mais le plus grave, c’est que Mme Christodoulos reconnaît publiquement qu’elle était parfaitement au courant de l’état de ce platane – donc de sa dangerosité – et, qu’obnubilée par son obsession, « sa réticence à couper des arbres », elle n’a pris aucune précaution pour éviter de mettre en danger la population. Car la place de la Liberté est très fréquentée…
Inconscience ou incompétence ?
Et que dire du maire, qui, tout à ses divagations dans le dernier magazine, accuse encore François Barois d’avoir « euthanasié (sic) ou assassiné nos platanes » ?
Pas de chance ! La vérité a fait brutalement irruption sur la place publique, heureusement sans faire de victimes…
La bonne santé « à priori » ne suffit pas : ou un platane est sain, ou il est contaminé.
A M. Palix de prendre ses responsabilités. Qu’il fasse établir rapidement un diagnostic, si cela n’a pas été fait, et couper les arbres atteints, s’il y en a, car ils représentent un danger certain pour la population. Cela évitera qu’un Bandolais ne rejoigne prématurément ses ancêtres en recevant une branche sur le crâne…
*INRA : Institut national de la recherche agronomique