Le 10 mai dernier, François Barois était intervenu pour attirer l’attention du préfet sur le remblaiement continu du terrain des Grands Ponts par la municipalité, malgré les protestations des Bandolais.
Il y avait bien infraction au code de l’urbanisme. La loi, c’est pour les autres…
Le préfet, soucieux de la sécurité, a réagi : il a fait dresser procès-verbal à l’encontre de M. Palix, et transmis l’affaire au Procureur de la République de Toulon.
A suivre donc…
Décidément, ce terrain restera dans les mémoires comme le témoin des échecs du maire et de ses mensonges : il était destiné à accueillir l’œuvre phare de son mandat, avec la construction d’un nouveau casino, suite à « un accord de salut public » (sic) passé avec Partouche, « accord incomparable et inespéré » (resic), comme le qualifiait imprudemment le maire, dans une interview dithyrambique* accordée à son magazine d’intox favori : Couleurs Bandol.
Mais M. Palix a dû abandonner ce projet, contraire aux intérêts réels de la commune qui perdait la propriété de son établissement de jeux, et de plus, impossible à concrétiser, vu l’inconstructibilité du terrain, dont il ne s’était guère préoccupé !
Nous avions en son temps vivement combattu ce transfert.
Adieu « le projet phare jusqu’au port : un grand complexe hôtelier, aquatique, économique, avec secteurs paysagers, piétonniers, théâtre de verdure, parkings etc…* » à la place du bâtiment actuel promis à la démolition.
En définitive, on en revient à la case départ : c’est le Casino du bord de mer qui est en cours de rénovation, (laquelle était prétendument impossible, compte tenu de l’état du bâtiment !!!), rénovation faite à minima, avec à la clé la privatisation de 100 places du parking attenant (sur 400) au profit de Partouche.
Bel exemple de «la nouvelle vision réfléchie et rationnelle de l’exploitation des potentiels économiques et créateurs d’emploi pour les Bandolais* » que nous promettait M. Palix.
* Magazine N°3, septembre 2008, pages 10 et 11
Nous vous en recommandons, si vous l’avez conservé, la relecture réjouissante, véritable florilège de mensonges et d’affirmations farfelues :
en particulier l’idée ahurissante que déplacer le casino rendrait la gestion financière de la commune moins irrationnelle , parce que « moins dépendante des jeux du hasard, de l’émotionnel et de l’imprévision »!