Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 15:08

Il est apparu clairement que le maire avait adopté une nouvelle tactique, déjà inaugurée le 7 février : il envoie ses troupes au charbon, à l’assaut devrait-on dire, vu la violence de certaines interventions, en comptant benoîtement les points,  lui-même restant en retrait…

 

Délibération n° 12 –Convention d’occupation du domaine public communal portant sur l’installation et l’exploitation d’une activité foraine  (carrousel) sur le quai du port.

 

On se souvient de la pétition signée par un millier de Bandolais, demandant le maintien du petit manège sur le quai des pêcheurs.

En réponse, la municipalité va donc installer un carrousel en lieu et place.

Une commission ad hoc a été réunie pour étudier les offres des 6 candidats, commission dont on nous précise qu’elle est informelle – à savoir le maire a nommé qui il voulait : en dehors de quelques responsables des services, lui-même, M. Maccario, Mme Desseaux, M. Girardi, M. Delaud (qui n’y a pas participé) et Mme Quilici.

Et de plus, une commission purement consultative…

 Le candidat choisi, s’il omettait de parler des points d’encrage (sic ! encre noire ? rouge ?) présentait un projet «  s’intégrant parfaitement à l’environnement »… 

 

Ce n’est pas du tout l’avis de l’opposition.

M. Sauzet s’interroge de l’effet de cette masse, une fois bâchée pendant la fermeture, et sur l’emplacement choisi : « Encore une verrue sur le port ».

François Barois renchérit : encore un édifice qui bouchera le vue sur la mer (il faut savoir que ce carrousel  atteindra une hauteur de 7.5 m, soit un peu plus haut qu’une maison d’1 étage, pour un diamètre de 10m.)

En plus des cubes imposants dont M. Palix  orne le front de mer : les toilettes, le restaurant sur la plage centrale, les baraques, pardon, les kiosques à sandwichs, nous aurons maintenant cette attraction foraine.

Qu’en sera-t-il des horaires d’ouvertures, vu la formulation assez vague du cahier des charges: « Pas avant 9h du matin » ?

Ses propos agacent visiblement la majorité, outrée qu’on puisse critiquer un si beau projet…

M. Coarasa, perdant toute mesure, se met alors à hurler d’une façon fort brutale à l’encontre de l’élu : « Vous avez fait une merde ! » parlant, semble-t-il, du pluvial de l’avenue du 11 novembre.

Ce type d’argument relève effectivement du caniveau.

 

Marcel Bogi  remarque qu’en fait d’intégration à l’environnement du port, ce sera réussi, au milieu des pêcheurs et de leur baraque à glace.

A moins qu’on ne les fasse encore déménager ?

 Effectivement, un carrousel 1900, à côté des pointus et des filets des pêcheurs, ce sera du plus bel effet !

Sans compter les musiques limonaires diffusées à longueur de journée : bref, typiquement provençal tout ça !

L’opposition demande un vote à bulletins secrets. Il faut 10 voix ; elles sont là.

On vote donc à bulletins secrets :

 

19 voix pour, 8 contre et 2 abstentions.

 

Puis on passe au vote des subventions aux associations

 

Délibérations N°14 à  25 :

 

 La commune qui a attribué à 6 associations plus de 23 000 € de subventions, doit conclure avec elles une convention annuelle.

Sont concernés : la Société Nautique, le Tennis Club, le Basket Club, la Gymnastique Rythmique et Sportive, le Bandol Extrême Club et l’U. S. B. (le foot).

Chaque convention doit être accompagnée d’un dossier annuel précisant pour 2011 les actions projetées et le montant de la subvention affectée à chacune.

 Or, cette année, ces documents ne figurent pas parmi ceux remis aux élus.

François Barois s’en étonne  et les réclame au maire : « Vous nous demandez de voter un chèque en blanc. », suivi par M. Delaud qui demande le programme 2011 des associations concernées.

 

Devant l’insistance des élus, M. Palix suspend la séance, pendant qu’on va chercher et photocopier ces documents.

 Ils arrivent enfin, la séance reprend, les élus demandant quelques minutes (c’est bien la moindre des choses)  afin de prendre connaissance des programmes associatifs.

 

Il est d’abord question de régates ; à M. Agniel qui parle de retombées pour le commerce, Brigitte Rouland rappelle que les commerçants ont connu un hiver catastrophique en 2010.

 Quelques questions sont posées à propos de la subvention accordée à Bandol Extrême Club,

qui fait un bond prodigieux – de 1 900 à 28 000 € . L’adjointe au sport la justifie en raison d’une compétition internationale organisée par cette association. Nous apprenons que la plage centrale est devenue « un spot mondial ». Tout arrive…

Les dossiers sont rapidement examinés et les subventions votées à l’unanimité.

Mais on s’aperçoit qu’il manque le dossier de l’USB. François Barois le réclame logiquement pour pouvoir  voter, sous les vociférations de la majorité.

M. Delaud s’énerve et crie « Si vous ne connaissez pas l’USB, allez ailleurs ! Vous êtes ridicule : vous avez fait venir les jeunes dans la rue et maintenant…»

Attitude peu compréhensible, puisqu’il avait lui aussi réclamé quelques minutes auparavant les documents manquants.

Quant à avoir commandité la manifestation des jeunes, qu’il se renseigne : l’opposition n’a rien à voir avec ce mouvement de protestation!

François Barois précise qu’il ne saurait être accusé d’être anti-foot : dans les dernières années de son mandat, il a fait refaire le stade : il l’a doté d’un éclairage performant et d’une belle pelouse synthétique, ce que tous n’avaient pas approuvé alors, jugeant même ces dépenses inutiles…

Puisqu’on refuse de passer à la délibération suivante en attendant l’arrivée des pièces réclamées, il votera contre.

 

Le vote des subventions se poursuit ; quelques questions seront posées au sujet d’ « Objectif Atlantide » qui verra sa subvention doublée de 5 à 10 000 €.

Il s’agit de l’organisation d’une chasse au trésor sous-marin dont la finale aura lieu à Bandol…

 

Ont été votés ce jour, ou plutôt cette nuit, 419 470   de subventions.

 

Délibération N° 46 – vote du budget primitif – exercice 2011

 

Rappelons qu’il s’agit d’un budget prévisionnel dont certains postes – recettes et dépenses – peuvent être minorés ou majorés (ex : la taxe sur les droits de mutation qui a rapporté en 2010 un peu plus d’un million , est proposée à 750 000 € pour 2011).

Il faudra attendre les résultats réels qui seront donnés dans le compte administratif pour faire une analyse valable de la gestion municipale 2010.

 

Le maire fait un très long exposé en évoquant d’abord les transformations engendrées par l’entrée de Bandol dans la communauté Sud Sainte-Baume.

 

n      D’abord le budget de Fonctionnement

 

  • Avec notamment un transfert de charges concernant les ordures ménagères : le ramassage pour 1,5 M €,  la déchetterie, mais pas le balayage qui, lui, restera à la charge des bandolais (750 000 €).

François Barois interviendra à ce propos, regrettant que ce dernier point n’ait pas été mieux négocié par le maire.

De plus, dans un souci de transparence, il aurait fallu, sur la feuille d’impôt foncier, réduire le taux des ordures ménagères au niveau nécessaire au paiement  de leur ramassage + les frais de la déchetterie. Taxe qui, dès 2011, sera perçue par la communauté.

 

  • Mais également un transfert de recettes : la commune n’encaissera plus  la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (2 590 000 €) ni le taxe professionnelle  (1680 000) qui sera compensée à hauteur.

De ce fait, charges et recettes du budget de fonctionnement baisseront en 2011.

  Si on laisse de côté cette nouvelle donne, on constate une stabilité des charges de gestion courante, et non une diminution réelle, avec de nombreux postes en augmentation, les publications entre autres (de 36 500 à 79 000 €), mais aussi des baisses :

–– le budget « Fêtes et cérémonies », en chute libre, passe de 605 150 € à 532 000 €. Pour mémoire, il était de 938 537 € au CA 2008 et de 724 000 € en 2009.

Et quant on sait qu’il s’agit des animations, cela promet…

     –– le budget « Frais de télécommunications »  baisse de 191 090 €  à 86 160 € en raison du passage à l’IP (utilisation du réseau internet qui permet des économies en matière d’abonnement et de frais de communication).

     –– la subvention accordée au CCAS diminue fortement de 420 000 € à 270 000 €, en raison, d’un excédent important. Ce qui signifie en clair qu’on aide peu les familles qui en auraient besoin.

On se souvient que François Barois avait suggéré à M. Palix de faire prendre en charge par la mairie l’augmentation du tarif des transports scolaires pour soulager les familles. Refus du maire : « les familles n’ont qu’à venir me trouver »…

Résultat : une seule famille a bénéficié de cette aide communale.

 

Pour les dépenses de personnel, elles augmenteront en 2011 de 3.18 %, alors que 3 emplois seraient pris en charge par Sud Ste-Baume( En fait, un seul fonctionnaire aurait accepté ce transfert à ce jour.).

Avec l’augmentation continue du nombre de titulaires (+ 14 en 3 ans) on ne voit guère poindre d’économies.

 

Nous constatons au passage que Bandol doit encore payer une pénalité SRU de 188 000 €.

On se souvient de l’énorme battage fait par le maire à ce sujet à l’encontre de son prédécesseur. Mais voilà plus de 3 ans que M. Palix est maire, et il a reconnu lui-même qu’il en était à …15 logements sociaux, pas encore sortis de terre…

Après avoir proclamé bien fort qu’il s’engageait à en faire 60 par an pendant 3 ans.

Voilà qui renforce sa crédibilité !

 

n      Les investissements

Ils seraient en hausse de 716 000 € par rapport à l’an dernier.

  • Suit une énumération rapide des travaux entrepris, Allées Vivien, encore des toilettes, électrification…
  • La commune va toucher 1 300 000 € du FCTVA (remboursement de la TVA sur les travaux 2010 et 2011) et plus d’1 million € de subventions (Etat, département pour 2009 et 210))

En particulier pour les travaux de voirie autour de la médiathèque.

Il nous semble bien que le maire avait justifié l’augmentation des impôts de 27 % en 2009 par le paiement de ces réfections de rue. Et s’il nous rendait cet argent ?

·        La dette va diminuer de 15 189 000  en janvier 2009 à 11 426 000 €  en janvier 2012.

Parfait !

D’autant plus que c’était prévu, l’endettement devait baisser, suite au remboursement de la TVA et à l’encaissement des subventions concernant la médiathèque.

A ce propos, nous constatons qu’il manque curieusement quelques pages au document M 4 « Parc de stationnement de Bandol » remis aux élus : le chapitre “ Etat de la dette”.

Comment se fait-il ?

L’an dernier, le document faisait état d’un emprunt de 2,6 Millions : volatilisé !

·        Nos impôts aussi vont baisser !

Ne nous réjouissons pas trop vite !

Notre acrobate indique froidement qu’il va diminuer les impôts en ne les augmentant pas !

« Il n’y aura pas d’augmentation de la TEOM (les ordures ménagères), ce qui équivaut à une diminution supplémentaire des impôts au service de l’économie Bandolaise. »

 Il fallait oser ! Parce que la diminution de 3% des taxes locales annoncée est largement compensée par l’augmentation prévue des bases :  elle est chiffrée à 15 000 €, alors que les Bandolais ont été ponctionnés de 2 millions supplémentaires par an depuis 2009.

 

 Bref, le maire, après avoir fustigé « certains opposants qui ignorent les bases de la comptabilité publique » en les citant nommément, se félicite de sa gestion qu’il qualifie d’ « excellente, vigilante et prévoyante. »

Et de gestion de concertation, avec «  participation des élus aux commissions des finances. »

 

Lesdits élus recevant en début  de séance un petit fascicule : 3 pages de considérations générales, 1 page pour la section fonctionnement, 1 page pour l’investissement + 6 lignes pour l’évolution de la dette…Ils participent, effectivement !

 

C’est alors que Henri Girardi intervient pour annoncer que lui votera le budget, pour faire, paraît-il, avancer la ville. S’en suit un discours rempli de réflexions pseudo philosophiques, où il est question de vérité qui sortirait, non pas du puits, mais des urnes ( ?).

Considération étonnante, après une campagne électorale essentiellement fondée sur le mensonge, lequel se détricote  maille après maille depuis 3 ans, et laisse à nue une réalité bien peu reluisante.

Puis il annonce solennellement : « M. Girardi passe dans le camp de M. Girardi». Bravo !

On avait compris depuis longtemps où il se situait, à entendre l’élu féliciter sans vergogne M. Palix pour son humanisme, ses qualités, etc…pratiquement à chaque conseil.

Déclaration suivie d’un  silence glacial. L’ « intérêt supérieur de la ville » a bon dos et il est à craindre que les Bandolais n’apprécient guère. Triste fin …

 

M. Delaud annonce à son tour qu’il votera lui aussi le budget, mais qu’il reste un opposant.

« Face à vous, déclare-t-il au maire, personne ne serait capable de diriger la ville. »

Sourire ravi de M. Palix, qui buvait du petit lait : voilà un opposant comme il les aime.

Car si l’on excepte les délégations de l’eau et de l’assainissement, ainsi que la subvention aux écoles privées, M. Delaud a tout voté : le déplacement du Casino, après un revirement spectaculaire, l’augmentation énorme des impôts, qui était tout à fait injustifiée, comme le montrent les analyses financières, tous les budgets, absolument tout. On se demande bien pourquoi il se présentera contre M. Palix en 2014, comme il l’annonce alors.

Il trouve cependant qu’il y a trop de travaux à Bandol depuis 2002, et conseille au maire, indépendamment de l’amitié qu’il lui porte, de tout arrêter.

Qu’on se contente de réhabiliter le Casino, de renégocier la DSP.

 

Le maire paraît sensible à ces conseils.

 

Michel Sauzet, artant de l’excédent de 2,9 M. € réalisé en 2010,  dit au maire qu’il a l’obligation de provisionner le million et demi versé par Partouche,  puisque, vraisemblablement, il faudra rembourser cet acompte.

Après avoir cité quelques articles qui ne lui en font pas obligation, selon lui, M. Palix déclare qu’il ne déposera pas de permis de construire pour le nouveau Casino, si le préfet persiste dans son opposition. Et qu’il rendra l’argent versé.

Il semblerait en fait que les règles de la comptabilité publique interdisent purement et simplement  l’inscription dans le budget de cette provision, contrairement à ce qui a été fait.

 

François Barois prend alors la parole, enfin, il essaie…vu les interruptions continuelles du maire, et les grondements qui s’élèvent de la majorité : « encore ! » « Ah, merde ! » entend-on !

C’est à croire que ces personnes ne regardent jamais leur feuille d’impôt. Ils ont de la chance.                                                                

Il rappelle que les excédents réalisés depuis 3 ans démontent clairement que l’augmentation des impôts de 27 %  à laquelle ont été soumis les Bandolais n’avait aucune justification, et que la baisse annoncée est ridicule.

 

 Laetitia Quilici intervient à son tour pour critiquer la stratégie de gestion budgétaire du maire : elle considère, elle aussi, que l’augmentation de 24 % de nos impôts (+ 2 millions) était abusive, 12 % auraient largement suffi et permis un excédent, moins confortable certes, mais suffisant.

Elle a du mal à se faire entendre, M. Palix, lui coupant sans arrêt la parole de façon assez choquante…

Elle poursuit son intervention en conseillant, pour les travaux du quai de Gaulle, une autre méthodologie de travail : réunir d’abord une commission extra municipale  pour réfléchir ensemble, avec  architectes, urbanistes, en partant d’une lecture complète de la ville, qui prendrait aussi en compte la rue Marçon.

M. Palix l’interrompt pour dire qu’il a réuni tous les élus. Ce qui est faux !

Qu’il propose une étude préalable avec diagnostic et différents scénarii. Encore faux : un seul projet a été présenté à ce jour.

Et il termine par un cinglant : « Vous n’y connaissez rien ! ».

L’ouverture a décidément du plomb dans l’aile.

Mme Quilici annonce qu’elle ne votera pas contre le budget, car l’opposition ne présente pas de contre-budget. Elle s’abstiendra.

 

Nous avons dit plus haut pourquoi établir un contre budget était matériellement impossible.

 

Mme Lerat, pour sa part, déplore l’absence de vision globale de la ville ; ni concertation, ni dialogue : tout se fait au coup par coup.

Le vote du Budget est une marque de confiance. Elle votera contre.

On passe au vote : 

18 pour ;          1 abstention ;   10 voix contre.

 

Il est 0h55 !

L’opposition  se lève alors et quitte la salle : comme vient de le dire Mme Lerat, le vote du budget aurait mérité une séance à lui tout seul, et au grand jour, pas devant une dizaine de personnes.

Avoir repoussé sciemment ce vote en fin de conseil est scandaleux. Prétendre débattre  valablement à cette heure est illusoire.

 

Il reste 12 délibérations : 4 subventions de fonctionnement,  les budgets primitifs de 7 budgets annexes et la fixation des taux d’imposition, annoncés par le maire depuis des semaines.

Le tout expédié en un quart d’heure apparemment.

 Le conseil se termine enfin.

Et là, nous a-t-on rapporté, on a vu Mme Canevari se précipiter vers M. Girardi et le serrer dans ses bras…

Dommage d’avoir raté un instant aussi émouvant !

Partager cet article
Repost0

commentaires

C
<br /> <br /> Je tiens à préciser que j'ai dit lors du conseil municipal en m'adressant au maire "Dans ce conseil municipal, à part vous personne n'est capable de réunir une majorité et de diriger la ville".<br /> <br /> <br /> Je ne souhaite, effectivement, pas que le maire soit mis en minorité car lors d'une réunion de toute l'opposition j'ai constaté qu'elle était incohérente et que l'ego démesuré de certains<br /> empêchait tout accord.<br /> <br /> <br /> J'avais même déclaré lors de cette réunion que j'étais prêt à soutenir la candidature de François Barois si l'opposition se rangeait derrière lui.<br /> <br /> <br /> Les envolées lyriques ont fusé pour rejeter cette proposition.<br /> <br /> <br /> Entre le chaos que provoquerait la mise en minorité du maire et les réserves que j'émets sur sa gestion, mon choix est fait.<br /> <br /> <br /> Je le soutiendrai jusqu'en 2014 sauf s'il refuse d'entendre raison sur les aménagements structurants.<br /> <br /> <br /> Les bandolais et particulièrement les commerçants en ont assez des travaux qui depuis 2002 nous pénalisent et, à quelques rares exceptions, n'ont pas eu le résultat escompté.<br /> <br /> <br /> La ville loin de s'embellir s'enlaidit avec la médiathèque, la maison des vins, les baraques à sandwich plus hautes que le mur, le croisement inopportun du Boulevard Victor Hugo et de la rue<br /> Gabriel péri, etc etc ...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
B
<br /> <br /> M. Delaud,<br /> <br /> <br /> Il est clair que, sans solution de remplacement crédible et pérenne, les choses allaient rester en l’état. Cependant  il nous semble que votre position ne peut que conforter le maire dans la poursuite de ses projets aberrants, en l’absence de toute concertation réelle.<br /> <br /> <br /> Ce qui est en jeu dépasse de loin l’avis de chacun, forcément subjectif, sur la pertinence de tel ou tel choix architectural, qui ne<br /> met pas en cause l’utilité d’une réalisation pour notre ville. C’est beaucoup plus grave ! L’incidence des travaux et modifications envisagées – on pense au quai de Gaulle et aussi au<br /> croisement rue G. Péri et BD Lumière– sur les flux circulatoires et sur l'économie n’ont fait l’objet d’aucune étude. Et l’on peut craindre le pire.<br /> <br /> <br /> Vous connaissez notre position sur la délocalisation du casino, qui n’était faite que dans l’intérêt du casinotier ; d’autant<br /> plus qu’au dernier conseil, il a été reconnu que la rénovation du bâtiment actuel n’avait rien d’impossible et que les propos alarmants sur son délabrement étaient une fable, une de plus.<br /> <br /> <br /> <br />