C’est par hasard que les Bandolais ont appris les projets inacceptables du maire concernant les parcs publics de la commune, celui du Canet, et celui du Capélan.
D’abord, le projet de location d’une partie du parc du Canet, pour l’installation par un privé, de structures gonflables « pour jeux d’enfants », payants, bien sûr… Il serait également question d’une buvette ! Un appel à candidature a été lancé sur le site de la mairie, puisqu’il n’y avait qu’un demandeur ( ???), document vite supprimé à la date limite …
Outre le fait que ces installations seraient positionnées sur l’espace de jeu des enfants accueillis au centre aéré, voilà qui semble difficilement compatible avec la règlementation en vigueur de cette zone, classée EBC ( Espace Boisé Classé) en quasi-totalité.
Et le plus beau : la transformation en parking de la partie centrale du parc de Capélan, jeu de boules compris !
Imaginez un instant cet espace goudronné, à quelques mètres de la calanque, et pourquoi pas, les pins abattus côté ouest, qui sont hors EBC …
Quid de la loi Littoral ?
M. Palix avait eu quelques velléités en ce sens, vite abandonnées devant la levée de boucliers suscitée par cette riche idée.
M. Joseph suit les traces de son prédécesseur, et pour les mêmes raisons : le futur exploitant du Pescadou exigerait, à notre connaissance, une trentaine de places de stationnement dans le parc, et dans la foulée, nos élus y verraient bien un parking – payant, cela va sans dire – d’une soixantaine de places, voire davantage.
De tels projets sont totalement inacceptables : notre commune a peu d’espaces verts et ces deux parcs naturels sont très fréquentés toute l’année par les promeneurs et les familles.
L’intérêt général commande de les préserver.
Nos parcs publics font partie du patrimoine communal. Ils n’appartiennent pas au maire et à ses comparses, ils appartiennent aux Bandolais, qui les ont payés et qui paient leur entretien. C’est un bien commun, qui n’a pas à être dénaturé, ni privatisé, et qui doit demeurer ouvert à tous, gratuitement bien sûr.
Ces deux projets ont été évoqués et discutés en commission extra-municipale, dont les débats restent confidentiels, M. Joseph s’étant bien gardé d’en informer publiquement les Bandolais, encore moins de leur demander leur avis.
Nous nous trouvons devant une politique du fait accompli, élaborée en catimini.
Une politique déplorable, où l’on brade l’espace public, où l’on tente discrètement de passer sur la règlementation, de la contourner, pour satisfaire des intérêts privés, la commune encaissant une modeste obole au passage.
Qu’en est-il du respect de la loi ?
Il est temps de réagir !
Une pétition circule actuellement, concernant la sauvegarde du Parc du Capélan ; elle sera mise en ligne très prochainement.