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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 08:01

C’est la 1ère fois que l’on compte autant d’absents (10 ) pour une séance de conseil municipal.

L’heure choisie ? Certaine délibération « délicate »?

M. Rodriguez est  intervenu pour préciser que M. Delaud, qui lui avait remis sa procuration, «  était absent professionnellement, mais avait pris connaissance du conseil. »

C’est bien le moindre ! Et c’est donc en toute connaissance de cause que l’élu a apporté, une fois de plus, son soutien à M. Palix.

Celui-ci est d’ailleurs arrivé avec un nouveau jouet : un hochet, qui s’est avéré être une crécelle ! En plastique orange s’il vous plaît ! Et que le maire s’est amusé à agiter pour empêcher l'opposition de s'exprimer.

Nous lui suggérons pour la prochaine séance une trompette, un sifflet, ou encore un pistolet à eau pour asperger ceux qui oseraient le contredire, puisque manifestement il semble retourner en enfance...

A l’évidence, pour le 1er magistrat de la commune, les débats au conseil municipal ne sont qu’un jeu dont il se délecte. On reste sidéré devant l’aplomb avec lequel il assène contrevérités, chiffres faux, sans parler des inepties…

Comme d’habitude, à l’entendre, ses opposants n’y comprennent rien, n’y connaissent rien  etc…Il se permet même de tourner en dérision ce qui est l’essence de la démocratie, à savoir le vote.

Le conseil en bref :

Après quelques considérations sur les contentieux et le coût des procédures, on passe aux budgets.

Ø      Compte administratif de la ville : L’opposition pointe l’augmentation injustifiée des impôts (24 %) –  Marcel Bogi regrettant sur ce point d’avoir fait confiance au maire en 2009 – et la hausse  incontrôlée des charges de personnel.

 Bataille de chiffres : difficile de s’y retrouver, les pourcentages donnés par M. Palix sont faux. Il est vrai que pour lui : 17,14 : 4 = 2 ! Et il se permet de dire que ses contradicteurs sont nuls en maths…Certes, tout le monde n’est pas pédiatre, lui a-t-on fait remarquer…

14 pour et 14 contre : belle victoire pour le maire !

Ø      CA des budgets annexes : même vote.

Ø      Vote de quelques subventions, dont 52 000 € pour l’organisation d’un Festival Lyrique.

Ø      Tarifs des transports scolaires : demande de prise en charge de l’augmentation par la ville.

Ø      Avenant N°6 à la convention du port : pourquoi n’avoir pas choisi la solution la plus simple ?

Ø      Rapport des délégataires de service public : pas de réponse à nos questions sur l’eau. Le maire en a-t-il pris connaissance ? Il a promis un rapport … plus tard.

Ø      Par 15 voix contre 14, éviction de la 2ème adjointe, dont le motif officiel est aussi fallacieux que la tentative d’étranglement de Marcel Bogi sur M. Rodriguez…

 

Lecture des contentieux :

Encore l’affaire Calvez !  Le tribunal donne tort au maire sur toute la ligne.

Jean-Yves Decroix rappellera par la suite qu’il y a eu 6 jugements ! Et que le fonctionnaire mis à l’écart par le maire s’est retrouvé isolé dans un algéco…Beau respect de la personne humaine dont on nous a tant rebattu les oreilles en 2008 !

Jean-Marie Sagniez demande combien cette plaisanterie a coûté à la ville.

Réponse du maire : 1000 €.

Laetitia Quilici est obligée de préciser qu’il s’agit du coût de la procédure.

Le maire : « On vous le donnera »

Idem pour le coût de chaque marché passé par la commune en 2012, dont la liste a été fournie aux élus selon la loi, mais sans cette information.

Réponse : « on vous les donnera »

A la Saint Glinglin, comme d’habitude…

On aborde ensuite le contentieux de la « casquette », de « votre médiathèque, monsieur le maire » rappelle M. Palix, à qui la langue a manifestement fourché en apostrophant son prédécesseur.…

Il s’agirait d’obtenir du tribunal de n’en raboter que 85 cm puisqu’il était prévu « environ un mètre ». Coût : 100 000 €.

Qui va payer ? C’est la commune, avec la participation de VAD...

François Barois reproche au maire de n’avoir  pas fait appel, dans l’intérêt de la ville.

On aborde les premières délibérations qui concernent l’approbation des comptes de gestion –Budget principal et budgets annexes – c’est-à-dire la conformité des comptes de la commune avec ceux du receveur.

M. Palix ayant une fâcheuse tendance à escamoter la procédure du vote, François Barois lui rappelle que le vote est une démarche volontaire : les élus doivent lever la main.

Cette remarque déplaît au maire, et c’est parti : les élus auront droit  pour tous les votes suivants à la même remarque infantilisante: « Allez, levez bien la main, allez, levez bien le doigt ».

Délibération N°10 :     approbation du compte Administratif 2012

M. Palix quitte aussitôt la salle, comme il en a pris l’habitude, laissant à son adjoint aux finances le soin de présenter les comptes.. .

Laetitia Quilici souligne que si le maire doit s’absenter pendant le vote ( il n’y prend pas part ) il peut être présent pendant le débat : l’administration, appelée à « donner la loi », le confirme.

On vote ! M. Palix doit réintégrer sa place.

L’adjoint présente le budget : exercice d’autosatisfaction habituel. Les charges générales ont diminué, quant à celles du personnel, notons qu’elles atteignent 9 845 000 €, et les départs à la retraite ne sont pas tous remplacés, affirme l’adjoint… Encore heureux ! On en est à 40 titulaires de plus sur les 5 ans…

Puis les élus de l’opposition donnent leur analyse.

M. Decroix fait remarquer que le désendettement de la ville dont se glorifie le maire n’est qu’un simple effet mécanique (NDR : causé par l’arrivée à échéance de crédits très anciens, et par le remboursement annuel de 1,3M€), De plus, l’endettement a été transféré sur les budgets annexes, ainsi que certaines charges.

L’élu dénonce l’absence totale de transparence de M. Palix vis-à-vis des élus (PLU, ZMEL,  SOGÉBA), la dissimulation de contentieux, la rétention de documents, le tout assaisonné de mesquinerie et de manque de courage. Certes, le maire a le droit de retirer ses délégations à un élu, mais, au moins, qu’il le lui dise en face.

Conclusion : il votera contre le CA.

C’est au tour de Laetitia Quilici de rappeler que l’augmentation d’impôts de 24 % en 2009 était trop forte ; de plus, elle a perduré, sans aucune raison valable, les dépenses invoquées par le maire correspondant à des besoins ponctuels. Elle aussi votera contre le CA.

François Barois, pour les mêmes raisons, votera contre ce budget. Il  s’élève contre la présentation des comptes dans le dernier magazine de la commune, transformé en  instrument de propagande éhontée au service de la majorité, alors qu’il est financé par l’ensemble des contribuables bandolais.

Vite, pour le faire taire, voilà que M. Palix se met à secouer sa crécelle !

Marcel Bogi, quant à lui, regrette d’avoir voté l’augmentation des impôts proposée par le maire en 2009. Il avait mal placé sa confiance, car «  la situation financière n’était pas si catastrophique que ça, reconnaît le 1er adjoint, Monsieur Barois, je vous rends hommage… »

Jean-Marie Sagniez rappelle que M. Palix a spolié les Bandolais de 380 000 € avec l’affaire Signacité.

C’est Mme Logeais qui mettra la touche finale avec ce constat sévère: « Ce qui se passe depuis un an s’est intensifié. Le harcèlement que vous infligez aux élus que vous destituez est inconcevable. »

Le maire reprend les résultats, qui seraient « la  finalisation »  de son mandat…et toujours en référence à ceux de son prédécesseur : « du temps de M. Barois etc, etc … »

C’est oublier les charges transférées à Sud Ste Baume (les ordures ménagères et la déchetterie) et la diminution du compte 6232 «  Fêtes et cérémonies », passé de 1460 000 € en 2007 à 540 000 € en 2012.

Le résultat est nettement moins glorieux si l’on tient compte de ces paramètres.

Quant aux charges de personnel, M. Palix prétend que « grâce à sa gestion rigoureuse et prévoyante », elles n’auraient augmenté que de …2% /an depuis son mandat.

Ce qui fait bondir.

« Vous vous trompez, c’est faux ! s’exclame Laetitia Quilici : entre 2008 et 20012, elles ont augmenté de 19 % et 19 : 4 = 4 ».

« 2 % ? Impossible mathématiquement » renchérit Jean-Yves Decroix que le maire furieux voudrait renvoyer à l’école primaire suivre une formation en calcul. L’élu lui rappelle aimablement qu’il a dirigé une quinzaine de sociétés…

Bref, l’administration, appelée à la rescousse donne le chiffre : + 17, 64%

«  Je me suis trompé, reconnaît M. Palix, ça fait 3 %. »

Hélas, non, pas 3% non plus. Mais bien 4 % par an.

 Normal, avec 40 titulaires de plus, rappelle François Barois.

Eh oui, en 2007 « du temps de M. Barois », le personnel coûtait 8,26 M €, et en 2012,  9,84 M€.

Le maire continue son inventaire, énumérant pêle-mêle ses réalisations, les digues, le changement du transformateur pissotière (sic !), s’appropriant au passage celles de son prédécesseur : le réservoir de Vallongue, l’assainissement du  11 novembre (2007)…

Il a mis de l’argent de côté. Voudrait-il parler du million et demi qu’il doit rembourser à Partouche ?

Quel mérite ? N’oublions pas que l’augmentation de nos impôts aura rapporté plus de 10 M € supplémentaires pendant ce mandat.

De plus, si la baisse du produit des jeux perdure, et si les pénalités SRU explosent, les économies réalisées seront tout à fait insuffisantes.

On vote : 14 pour et 14 contre.

Pas de majorité, mais le budget est adopté, selon la loi.

De façon peu glorieuse, il est vrai ; les quelques partisans de M. Palix applaudissent.

Suivent les Délibérations N°11à 17 : Approbation du CA des budgets annexes

 avec le même vote.

Délibération N°34 : demande d’un fonds de concours à Sud Ste  Baume :

Demande de 860 000 € pour subventionner les travaux de voirie, du Quai de Gaulle  etc…

Le maire souligne combien l’adhésion à la CCSSB est bénéfique, critiquant ceux qui ont voté contre ou se sont abstenus. De qui parle-t-il ?

La demande d’adhésion à Sud Ste Baume a été votée à l’unanimité le 28 juin 2010 !

Encore un beau mensonge, un de plus.

François Barois lui fait remarquer que les aides obtenues remplacent celles que nous apportait le Conseil Général.

Et c’est normal, puisque depuis 2011, une part de notre taxe d’habitation ne va plus au département, mais à l’intercommunalité. Avec en prime le taux passant de 6,52 à 7,13 % (+ 9,35 % d’augmentation quand même !).

Délibérations N°40 et 41 : Festival  de Bandol : les voix du Lyriques

Une subvention de 52 000 € est accordée à l’association  toulonnaise « les voix du Lyrique » pour l’organisation de 3 concerts les 25, 27 et 29 Août au Parc du Canet, au lieu de la place de la Liberté et des allées Vivien initialement prévues. Lieux qui avaient semblé inappropriés à l’opposition.

La municipalité a acheté une scène de 10m/10m.

Marcel Bogi s’étonne qu’un tel spectacle puisse être organisé dans ce parc : en 83, les services de sécurité en avaient refusé l’autorisation.

Unanimité

Délibération N° 43 : frais de transport scolaire

Le conseil Général a fixé les nouveaux tarifs à 110 € par enfant, primaire et collège, soit une augmentation de 10 €. Ceci concerne 290 élèves.

La municipalité ne pourrait-elle faire un effort, demande Laetitia Quilici ?

Déjà en 2009 François Barois avait fait la même demande, estimant que, puisque le bus intra communal était gratuit, la ville pouvait soulager les parents en prenant à son compte  une partie de l’augmentation prévue pour le transport scolaire.

M. Palix avait alors refusé, indiquant que les parents pouvaient toujours venir le voir. en cas de besoin

Il réitère d’abord son refus : les personnes qui le désirent pourront contacter le CCAS.

Puis, il finit par céder, sous la pression de l’opposition: la commune prendra en charge la nouvelle augmentation.

Il rappelle que par ailleurs, à la demande de la commune, le conseil général a organisé le transport de 10 enfants de maternelle.  Ce qui coûte 10 000 € par an à la commune, aucune participation n’étant demandée aux familles.

 On ne peut que s’étonner : qu’est-ce qui justifie une telle disparité de traitement ?

Délibération N°47 : avenant N°6 à la convention du port de plaisance

La commune a fait installer sur l’aire de carénage de nouveaux modules pour les professionnels du nautisme. Cet emplacement sera exclu de la DSP.

La solution la plus simple aurait consisté à augmenter la redevance versée par la SOGÉBA de quelques € / m² en attendant le renouvellement de la DSP, estime Jean-Yves Decroix, au lieu de découper la zone de carénage.

M. Palix répond qu’il a pris l’avis du conseil portuaire.

L’opposition vote contre.

On passe aux rapports des délégataires de Service Public

  • L’eau

Laetitia Quilici revient sur le rendement du réseau, en baisse déjà l’an dernier : passé de 85 à 80 % depuis 2008, ce qui représente 150 000 m³ partis dans la nature.

François Barois demande s’il reste encore des branchements en plomb et combien. Pas de réponse.

Puis il rappelle que l’an dernier M. Palix avait menacé de poursuivre pour diffamation M. Sauzet et lui-même, parce qu’ils affirmaient que le nouveau calcul de la consommation avait coûté 1/2 M€. de plus aux Bandolais en 2011.

Or l’augmentation est encore plus forte en 2012 :

Voici l’évolution  des montants facturés :

 

2008

 

2009

 

2010

 

2011

 

2012

 

3 574 482 €

 

3 594 433 €

 

3 656 629 €

 

4 198 562 €

 

4 901 113 €

Réponse du maire : on va vous expliquer… on vous expliquera…plus tard…

  • Le port

Jean-Yves Decroix relève des résultats très disparates, et inquiétants : le nombre de nuitées est en baisse depuis 2010 ( – 32 %) et le chiffre d’affaires de l’aire de carénage révèle une perte de 40%.

L’élu de la majorité en charge du dossier n’a évidemment pas la même lecture de chiffres.

Dame Athéna Christodoulos piaffe d’impatience ; elle prend la parole pour chanter sa ritournelle : sous le mandat de l’ancien maire, le port était en déficit.

Las ! il semble qu’il y ait quelque confusion dans son esprit : en 2007, le budget du port était excédentaire de 257 182 €, et en 2008, c’est M. Palix qui était maire : peut-être l’a-t-elle oublié ?

Le maire s’élève contre les "Yaka ".

François Barois ironise : « Vous nous ferez un rapport ! »

On passe enfin à la délibération N° 62 : Maintien ou non dans ses fonctions de la  2èmae adjointe 

Sylvie Logeais rappelle la suite d’arrêtés incohérents pris par M. Palix :

Dans l’après-midi même du conseil du 27 mars, 1er arrêté qui lui enlève ses délégations ;

5 jours plus tard, arrêté abrogeant le précédent et  lui attribuant «  la vie quotidienne » : elle a 4 délégations !

Le prétexte : l’adjointe aurait eu une « altercation » avec un président d’association, ce qu’elle récuse par lettre RAR.

Ouf, on respire : elle n’a essayé d’étrangler personne…

Le 12 juin elle reçoit par RAR un autre arrêté lui retirant toutes ses délégations.

Elle n’a eu aucune réponse pendant 2 mois : le changement, c’est tout le temps !

On voit la fureur de M. Palix  grandir et exploser : « Je ne vous ai jamais vue dans mon bureau ».

M. Decroix intervient : « il vous a été demandé une entrevue »

Faux ! rétorque le Maire.

Résultat du vote à bulletins secrets sans surprise, compte tenu des procurations de Mrs Delaud et Girardi remises respectivement à  M. Rodriguez et à Mme Canevari :

15 contre le maintien et 14 pour.

Seul commentaire désabusé de l’adjointe évincée : « Je remarquerai que M. Champion est un homme de parole… »

Si nous faisons le bilan de l’équipe majoritaire (qui avait formé, rappelons-le, une liste unique), à la fin de son mandat M. Palix se retrouve avec :

  •      un premier adjoint privé de ses délégations sous un prétexte fumeux
  • une 2ème adjointe évincée
  • un 3ème adjoint jugé et condamné en 1ère instance pour prise illégale d’intérêt et maintenu dans ses fonctions
  • un 7ème adjoint privé de ses délégations pour absence prétendument non annoncée
  • 6 conseillers municipaux qui ont quitté la majorité
  • 3 autres conseillers qui ont démissionné

 Cest beaucoup pour un homme qui se présentait en 2008 comme un rassembleur...

Une belle réussite, en effet !

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commentaires

J
<br /> Depuis 2008, nous assistons à une décadance de la politique bandolaise sans précédent avec une majorité qui se moque des bandolais et de son électorat et dont le seul objectif est d'entretenir le<br /> nombrilisme en communiquant sur leurs actions inutiles, inéfficaces et ne répondant pas aux attentes des bandolais. Nous avons touché le fond .... nous ne pourrons pas aller plus bas. Espérons<br /> qu'en 2014, les bandolais optent pour un changement. Nous devons redorer le blason de Bandol terni par les pitreries de ceux qui sont aux commandes.<br />
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F
<br /> Merci pour ce blog qui me permet, même en étant loin de mes racines, de suivre et rester au courant des déboire de notre village...malheúresement....mais les temps finissent touours pas changer.<br /> <br /> <br /> Fred<br />
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