Que s’est-il passé de marquant lors de la cérémonie commémorative ?
Ah oui ! Le maire avait oublié son écharpe…
Au lieu de faire attendre le cortège, il aurait pu emprunter celle d’un adjoint, dépourvue de pompons dorés certes, ou pourquoi pas, celle de la première adjointe.
Laquelle lui aurait sans doute confié le précieux ruban avec plaisir, n’en doutons pas, vu qu’il venait de l’avertir, elle et les ordonnateurs, quelques minutes auparavant, qu’il avait décidé de modifier le protocole prévu : désormais, il ne déposerait plus les gerbes avec elle, mais tout seul !
Décision hautement symbolique.
Notre édile venait, paraît-il, de découvrir que cette lourde charge lui était réservée.
Ce qui est exact.
Mais aussi ce qui nous rappelle un précédent fâcheux : son prédécesseur avait lui aussi associé « son premier adjoint préféré », au dépôt de gerbes pendant 2 ans – sans que personne n’y trouve trop à redire– avant de l’écarter sous le prétexte que l’on sait...
Dommage que M. Joseph n’ait pas respecté la règle dès le début de son mandat.
Cela lui aurait évité d’infliger à Mme Quilici une telle humiliation publique.
Une de plus ? Une de trop, certainement.
Souvenez-vous : c’était il y a 3 mois : au soir du 2ème tour, les électeurs manifestaient leur joie aux cris de « Jean-Paul ! Laetitia ! », associant les deux élus dans la victoire, sans aucune ambiguïté.
Ils avaient cru qu’on était parti pour une cogestion : M. Joseph était maire, sans conteste, mais il s’était engagé à respecter la parité et à faire une large part à la première adjointe en l’associant aux décisions municipales.
Il semblerait que ces engagements ne soient plus à l’ordre du jour.
C’était il y a 3 mois, une éternité en politique…