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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 18:43

 

Acte II, ou dernier acte, le maire ayant annoncé qu’il s’agissait du dernier conseil – de l’année ou de sa mandature, on ne sait.

Et maintenant sans doute plus de conseil, jusqu’aux élections, sauf imprévu…

 

On devait voter les 6 délibérations restantes qui n’avaient pu être examinées le 15 novembre, faute de quorum, puisque l’opposition, excédée de s’entendre dire qu’elle ne servait à rien, avait claqué la porte.

Ces deux dernières séances nous ont montré un condensé des innombrables talents de M. Palix qui finit sa mandature en beauté.

La concertation ? Il l’ignore. Les questions ? Il ne supporte pas, ni l’expression d’avis divergents, ni la contestation, bref, ce qui est l’essence de la démocratie.

Pour lui, la vie politique est une arène où tous les coups sont permis, et l’autre un ennemi qu’il  cherche à terrasser, à humilier, à traîner devant la justice, et s’il ne peut le faire enfermer derrière les barreaux, il tente du moins le ruiner.

Le tout sous couvert de l’intérêt général, mais en réalité pour régler ses comptes en abusant de l’autorité qu’on lui a déléguée.

On en a trop d’exemples dans ce mandat.

     

En voici encore un, avec la nouvelle communication de M. Palix.

Le maire n’a manifestement pas digéré ce qui lui arrive. Il n’a pas non plus aimé notre article. On le comprend, lui qui s’efforce à tout prix de dissimuler aux Bandolais sa probable mise en examen.

A ce propos, on cherche en vain l’enregistrement vidéo du conseil du 15 … La transparence a des limites !

Après le petit marquis emperruqué, le navigateur et son tricorne, le garde républicain de la dernière fête des vins, voici le maire exultant dans son rôle favori : le grand inquisiteur ! Et que je tonne, et  que j’accumule mensonges et arguties…

Et que je remonte au déluge : ah ! le procès Frégate – perdu par la commune, il y a plus de 20 ans, et sûrement pas par le prédécesseur…

au tribunal3Mais il y a maldonne : c’est un conseil municipal, pas un théâtre et encore moins un tribunal.

Mais M. Palix l’a oublié : il se prend pour un juge et prononce son verdict.

François Barois sera condamné à payer de sa poche les 50 000 € et en prime, le maire lui refuse la protection fonctionnelle ! Il le répète avec délectation, il la lui refuse.

L’assistance reste abasourdie, devant la violence du ton et ce spectacle lamentable : on est en 2013 ! Et les faits remontent 6 ans en arrière. Assez !

Un tel acharnement contre les personnes n’a rien à voir avec l’action politique…

 

 

Avant de passer aux délibérations, M Palix, répondant  à une demande précédente de l’opposition, nous apprend qu’on peut parfaitement insérer ce qu’on veut dans un procès-verbal !

 

Délibération N°2 : Projet de création d’une ZMEL (Zone de Mouillage d’Embarcations Légères) au large de Bendor

 

Selon M. Palix, l’utilisation des ancres lors des mouillages actuels détruirait les posidonies et endommagerait les canalisations d’assainissement. Il faudrait donc les règlementer.

Le maire, prétend-il,  voudrait entendre les observations du conseil.

L’opposition lui fait remarquer qu’il est un peu tard pour recueillir les observations, alors qu’il demande aux élus de lui voter les pleins pouvoirs, selon les termes mêmes de la délibération.

Y a-t-il eu concertation ?

Il n’a consulté ni les professionnels de la mer, lui fait remarquer Laetitia Quilici (Nous apprenons avec stupeur que les pêcheurs  n’en font pas partie !), ni les professionnels de la plongée, renchérit Sylvie Logeais.

Marcel Bogi est opposé à cette atteinte à la liberté des plaisanciers. Cette ZMEL sera très difficile à gérer.

 Il fait remarquer que M. Palix, il l’a vu de ses yeux, pratique lui-même le mouillage sauvage…aux Embiez, sans égard pour les posidonies que son ancre remonte.

Bel exemple !

Pour François Barois, cette zone est très mal placée en cas de largades ; elle accueillait de simples mouillages journaliers, qui deviendront permanents.

 

Bien évidemment, le maire ne va pas changer son texte.

Ce qui reste de l’équipe de M. Palix vote pour, augmentée de Mrs Delaud et Girardi , comme d’habitude.

L’opposition vote contre.

 

Délibération N° 3 :  Conclusion d’un nouveau protocole entre la commune et l’exploitant du Pescadou, suite au non renouvellement du bail.

 

Ce dernier restera une année supplémentaire dans les lieux (jusqu’au 30/11/2014) et touchera une indemnité de 170 000 €.

M. Sagniez demande la raison de cette prolongation.

Réponse : l’appel à projet a été suspendu.

Laetitia Quilici s’étonne : elle faisait partie de  la commission chargée d’étudier les projets, et qui a été informée par simple lettre de l’annulation.

De nombreuses questions restent en suspens :il semblerait que cette annulation, décidée par M. Palix , ait été motivée par la faiblesse des animations proposées.

Dans ce cas, pourquoi ne pas en avoir discuté avec les candidats ?

Repartir de zéro entraîne des frais supplémentaires.

Marcel Bogi trouve cette façon de procéder légère, pour ne pas dire bizarre.

On est dans l’opacité la plus complète.

Y aurait-il un rapport avec le devenir du Méditerranée, établissement contigu, avec lequel la ville est en procès ?

A quoi servent les commissions, gage de transparence et de démocratie, si on les tient à l’écart,  si on ne prend même pas la peine de les informer ?

Dernier exemple en date, la commission des parkings, tenue à l’écart du projet de parking du Casino mis en enquête publique, rappelle Jean-Yves Decroix.

On est loin, bien loin des grandes déclarations fracassantes sur l’instauration d’une « Démocratie Nouvelle », trompetées en 2008.

 

Silence, le maire clôt les débats, place au vote.

 

Délibération N° 4 : Black Jack : Renouvellement de la convention d’occupation du domaine public

 

D’une durée de 12 ans.

C’est en 2011 qu’avait expirée la convention précédente passée avec le Black Jack, et depuis, cet établissement avait fait l’objet de 2 autorisations temporaires d’un an, en 2012 et 2013.

Pourquoi ces 2 autorisations temporaires, s’étonne Marcel Bogi ?

N’était-ce pas le Casino qui devait reprendre ce local ? Il nous avait bien semblé que c’est ce que prévoyait l’avenant N°1 à la convention portant cahier des charges de la concession du Casino, voté le27 juin 2012.

Ceci dit, on ne peut que se réjouir de cette modification, qui permet à Bandol de conserver la seule discothèque qui existe encore sur la commune.

 

Unanimité des votes

 

Délibération N°7 : avenant N° 7 à la convention de gestion déléguée du port de Bandol

 

La formule qui fixait les tarifs portuaires pour 2014 a dû être modifiée, et son application aurait entraîné une baisse des tarifs de 1,3%.

Donc la commune ne va pas l’appliquer et va maintenir les tarifs appliqués en 2013.

Ce gel est présenté comme une faveur !

On entend un florilège de considérations oiseuses de la part du maire et de la « majorité » :  

Côté comique : notre comptable appliquerait les recommandations des « conseillers de l’Etat » (sic !) traduire : on a téléphoné à la préfecture.

Côté esprit de clocher : les 2/3 des usagers ne sont pas des Bandolais, alors… Mais gageons que le 1/3 restant n’appréciera guère !

Côté mensonge : les contribuables bandolais n’ont pas à payer les travaux du port !

Réponse de François Barois : ce sont les usagers du port qui les paient, pas les contribuables.

Côté génie mathématique : si on diminue les tarifs on perd 2 % et si on gèle les tarifs, on gagne  2 % !

Ça ferait donc un écart de 4 %  pour la commune.

– 2 +2 = 4 : il fallait y penser.

Et ces gens prétendent gérer une commune ?                                  

L’aire de carénage perd de l’argent ? iI paraît que c’est toujours le cas, répond M. Palix. Il tenait pourtant un tout autre discours en 2008.

M. Sauzet demande confirmation : est-il exact qu’il y aurait 2 M € dans le caisses de la SOGEBA ?

Nous n’avons pas bien saisi la réponse.

Rappelons que le maire, M. Palix est aussi le PDG de la SOGEBA.

 

L’opposition, qui a pris en compte l’avis des usagers du port, vote contre la délibération

 

Dernière délibération : Tarifs portuaires – année 2014

 

Délibération qui découle de la précédente : même vote de l’opposition : contre.

 

Le maire termine la séance en offrant le café. A qui ? Il ne précise pas. Où ? On ne voit rien.

Manifestement,  ni l’opposition, ni le public n’ont rien à faire de cette invitation de pure forme, ni apparemment ses soutiens, puisque tout le monde évacue la salle.

 

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commentaires

J
<br /> Allez courage ..... en mars on le vire avec sa clique ......<br />
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