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21 décembre 2016 3 21 /12 /décembre /2016 17:35

Cette fin d’année nous offre un condensé, que dire, la quintessence de ce qui caractérise M. Joseph, avec  "son " journal, son blog, et jusqu’au récent conseil !

Dès la première page du magazine, bingo ! « Moi, Je… »

On nous précise que c’est LUI qui invite les Bandolais (on a quand même rajouté le CCAS) pour le traditionnel repas de Noël. Et pas la municipalité ? Comme on a susurré à l’oreille des bénéficiaires que c’était LUI qui offrait les colis… 

De la même façon, on peut lire sur les affiches à venir : " Vœux de M. Le Maire à la population ", les autres élus comptant pour du beurre…

En cette période de fin d’année, on aurait pu attendre de M. Joseph que selon la  tradition, il souhaite de joyeuses fêtes aux Bandolais, et leur présente ses vœux pour l’année nouvelle dans son édito…C’était trop demander !

Le titre donne le ton ! Populisme, Démagogie, le voilà l’ennemi rampant qui s’insinue dans nos ruelles et que le maire dénonce dans une analyse qui se voudrait savante et pédagogique,  et qui n’est que rabâchage de lieux communs.

Quant aux précieux conseils qu’il se permet de donner aux lecteurs : « Continuons d’écouter et de dialoguer, de chercher ensemble les meilleures solutions…" on voit, quelques pages plus loin, comment ce bon apôtre les met en pratique !

Il se permet de publier – en plus de 10 000 exemplaires – la lettre scandaleuse qu’il a envoyée à «Monsieur l’Evêque » (sic) dans laquelle il dénonce à sa hiérarchie le curé de la paroisse, coupable d’un crime de lèse-majesté envers son auguste personne. Le pire étant qu’il en est fier, au point qu’il a tenté de donner à cette missive la plus large publicité urbi et orbi.

Etrange façon de faire « preuve encore et toujours de fraternité, de bienveillance… » en cette fin d’année.

Nous avons souvent constaté que le maire s’affranchissait volontiers des règles les plus élémentaires de la politesse. Aussi, si vous trouvez par hasard " Le savoir-vivre pour les nuls ", faites un paquet cadeau et envoyez-le à notre édile. Nul doute qu’il en aura l’usage…

Mais pour le reste, il n’existe pas d’ouvrage qui remédie au manque d’intelligence dans les rapports humains, et surtout à l’absence d’éthique et de déontologie.

On complète peu à peu la collection d’élus –ça permet de remplir une page ou deux, dans un journal en manque d’articles – tous plus doués les uns que les autres, des juristes comme s’il en pleuvait, de petits génies informatiques, des passionnés, bravant leur longue maladie pour s’occuper de nous, n’hésitant pas à sauter d’une liste à l’autre à chaque élection dans le seul but, bien sûr, de consacrer leur vie à la chose publique !

Sans oublier au passage d’encenser leur chef de file.

Quant à la rétrospective en vignettes, qui semble servir de bilan, c’est un méli-mélo où, entre galette et crêpes, on veut nous faire avaler la hausse du prix de l’eau, où le PLU s’insinue entre course et musique, et dans lequel, on essaie de présenter les « fours » les plus retentissants comme de vifs succès : ah, le Bandol Classica ! Il nous faut malgré tout reconnaître à M. Joseph une rare persévérance dans l’erreur…aux frais de la commune.

Et les travaux ! Priorité bien sûr, à ce qui se voit !

Les rues réhabilitées se comptent hélas sur les doigts d’une main au bout de presque 3 ans de mandat. A ce rythme, il faudra plus de 100 ans pour que nos quartiers à l’abandon soient rénovés.

 La place de la liberté a été refaite, et le résultat est consternant : nos édiles n’ont toujours pas compris que l’urbanisme doit se concevoir dans sa globalité, pas au coup par coup, chaque réalisation devant s’intégrer dans un ensemble, qu’il s’agisse du choix des couleurs, des matériaux, du mobilier… A ce propos, pour le revêtement des places, on évite les petits pavés, réservés aux trottoirs et aux rues piétonnes,  on préfère les dalles qui agrandissent l’espace.

 Les architectes et ingénieurs du monde antique l’avaient déjà compris, eux…

Le maire nous annonce pour 2017 la réalisation de son grand œuvre, le quai de Gaulle. Vu l’importance de ce projet pour l’avenir de la ville et de la hauteur des sommes engagées, en parallèle avec ce l’on a pu constater des compétences en la matière des décisionnaires, on ne peut que s’inquiéter...

L’impéritie peut se payer très cher.

L'incurie également. Le feuilleton de la SOGEBA en est un excellent exemple : parvenir enfin à se décider et à faire voter de nouveaux statuts et un autre mode de fonctionnement (la quasi-régie) 15 jours avant la fin de la Délégation de Service Public accordée à cette société, alors que le conseil d’administration choisi par M. Joseph a eu 2 ans pour travailler la question, l'instabilité politique a bon dos !

Cela mérite qu’on s’y attarde, et nous y reviendrons.

En attendant, Joyeux Noël !

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commentaires

U
Il est autocrate ou il est collégial ?<br /> <br /> Il fait à la Sogeba ce qu'il fait au Conseil Municipal : écouter le dernier qui parle, changer d'avis et finalement trahir ceux qu'il avait lui même désigné.<br /> <br /> Ceux qui ont redressé la Sogeba ont été limogés pour faire la place aux nouveaux amis dans le besoin. C'est plutôt à cela que vous devriez vous intéresser.
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U
Bonne analyse du personnage.<br /> <br /> Mais une fois révéler avec raison l'autocratisme du maire, pourquoi mettre en cause le Conseil d'Administration de la Sogeba dans les errements du port ? <br /> <br /> Il fait là bas comme il fait en ville : il décide tout seul. Le choix de la quasi-régie, dont l'illégalité ne fait aucun doute, est le sien.<br /> <br /> <br /> <br /> Et il faudra se rappeler qu'il a choisi de passer en force après avoir été clairement informé de cette illégalité.
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B
Les critiques concernent avant tout les personnes que M. Joseph a placées à la tête de la société, largement rémunérées ou indemnisées pour un travail qui manifestement n'a pas été fait. On pense, en particulier à certain rapport...