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8 novembre 2021 1 08 /11 /novembre /2021 23:36

14 délibérations pour l’avant-dernier conseil 2021, avec un public peu nombreux.

Toujours la même attitude autocratique de M. Joseph qui  refuse à l’opposition une place dans la moindre commission, au risque de provoquer suspicion et interrogations sur l’impartialité de certaines instances.

Obstination ridicule, et qui dénote une vision assez fâcheuse et sectaire de la part de celui qui se proposait, en présentant sa candidature à la présidence de Sud Ste Baume, de « favoriser l’apaisement et le rassemblement » et à qui l’on suggèrerait de commencer par sa commune…

Approbation du PV de la séance du 24 septembre. Notons qu’on a toujours au minimum un conseil de retard…

Contentieux : un jugement du TA très attendu

En 2019, le maire, furieux de la répartition des subventions destinées aux communes de l’agglomération, avait crié à l’injustice, et prétendant défendre Bandol, avait fait un recours auprès du tribunal administratif contre un avenant,  contre la Région qui l’avait voté, et contre le bureau communautaire (i.e. ses collègues vice-présidents qui n’ont guère apprécié, à preuve les deux échecs successifs de la candidature de M. Joseph qui lorgnait sur la présidence de la CASSB ).

Las, le tribunal vient de rejeter ses trois requêtes, les jugeant  infondées.Eh oui, M. Joseph se trompait ; ses critiques, reprises sur son blog étaient mal venues, et son analyse de la situation erronée.

On arrive à la délibération N°1 : suivi des observations de la CRC

La Chambre Régionale des Comptes avait pointé de nombreuses insuffisances, dont certaines particulièrement importantes et formulé 7 recommandations dans son rapport final. La commune avait un an pour présenter au conseil municipal les actions entreprises pour y remédier.

Rappelons que l’an dernier, lors de la présentation du rapport au conseil, et dans le journal municipal (« Le compte est bon » !) le maire a soigneusement occulté ces critiques, ne citant que les quelques pages favorables à sa gestion sur la centaine qu’en compte le rapport.

Aujourd’hui, il est bien obligé de parler des points noirs qu’il doit corriger.

D’un façon globale, nous dirons qu’on a fait quelques progrès, mais qu’on se hâte lentement…et qu’on reste dans l’imprécision la plus totale en ce qui concerne les projets (quartiers, voirie, réhabilitations bâtiments) alors que le seul qui soit évoqué, est son projet « phare » du bord de mer. Rien de rassurant.

D’abord, le rapport sur la ville :

a) Manque de rigueur dans la gestion financière :

*différence de 20 000€ entre balance des comptes, et compte administratif depuis…2009 : en cours d’examen par la trésorerie. Au point où l’on en est, rendez-vous dans 10 ans !

*Rien que 3200€ de différence dans le compte des parts dans le capital de la SOGEBA : c’est réglé 

b) Absence de PPI (plan pluriannuel d’investissement)

fortement critiquée par la CRC. Que nous propose-t-on ?

Un document préparatoire est en cours d’élaboration : on prend son temps, manifestement.

Avec 4 étapes que le maire énumère, sauf que pour la dernière –la vérification de la faisabilité– il oublie d’évoquer la prise en compte de l’évolution de l’environnement, entre autre, juridique.

On peut s’étonner qu’on place en dernier la faisabilité : qui aurait l’idée de prendre un architecte, lui faire faire des plans, négocier un crédit, avant d’avoir obtenu son permis de construire ?

c) Le calcul des effectifs

La chambre n’a pu savoir avec précision le nombre d’agents exerçant sur la commune, au vu de documents contradictoires !

La faute, selon le maire, à un logiciel obsolète. Sans commentaire.

d) structuration du pôle développement urbain

Les critiques les plus sévères de la CRC : c’était un service fantôme, sans effectifs,  sans directeur depuis 2015 ! Des projets sur le papier et jamais réalisés…avec toutes les conséquences dommageables pour notre ville et ses habitants.

On a enfin embauché le personnel adéquat pour mettre en œuvre « un programme d’action et d’investissement avec une culture axée sur la transversalité et la participation ». Très alléchant !

 Mais qu’en est-il concrètement ?

L’opposition va pointer du doigt le caractère nébuleux de ces actions futures.

Marc Bayle intervient pour insister sur l’intérêt d’un plan pluriannuel, mais sans se prononcer sur son contenu, puisqu’il n’est pas dévoilé. Il aurait aimé connaître le calendrier des réalisations de manière plus précise et la date d’achèvement de ce PPI à l’approche du débat budgétaire 2022.

Quant à Martine Henriot, elle réclame un éclaircissement sur deux points : la mission de la directrice du développent urbain sur le mode projet, et la participation : « Vous nous avez présenté le pôle nautique et annoncé des coûts, tout en nous disant que le projet n’était pas assez avancé... En général, il faut suffisamment avancer les projets avant d’en définir les coûts. Je vous demande à quel point vous en êtes et, s’il y a participation, comment l’entendez- vous pour les projets nouveaux? »

La réponse de M. Joseph reste vague : pour le calendrier, peut-être lors de la présentation du DOB… puis il revient sur les différences de programmes, que personne n’a évoquées !

Marc Bayle cite des propos d’Edgar Faure, qui parlait de « majorité d’idées », en précisant que ça n’est pas le cas…

Mais le maire ne renonce pas : « Peut-être nous rejoindrons-nous, puisque nous œuvrons tous pour le bien de Bandol. »

Le problème, c’est que majorité et opposition n’en ont pas tout à fait la même vision : pour les premiers, c’est 760 places de parking au bord de mer, plus de 300 au Pont d’Aran, avec en prime un bel immeuble sur le quai du stade pour agrémenter l’espace littoral.

Quant aux seconds, ils optaient pour un développement harmonieux des quartiers et le respect de l’environnement.

La participation ? Pas de faux espoirs ; il s’agit d’une participation interne entre les services techniques et le développement urbain.

Pas de programme précis, sauf celui des promesses de campagne que le maire n’a pas financé à l’époque, comme il s’en vante.

Pourquoi, alors s’est-il permis, dans un  texte intitulé « Paroles,  paroles…» qu’il a publié sur son blog, d’attaquer son adversaire…qui n’aurait pas chiffré ses projets.

La consultation de la population ? Il faudra attendre celle que la loi impose lors de la révision du PLU.  Et une autre au sujet du Val d’Aran, qui passionnera sûrement les foules, organisée par un bureau d’études.

Va-t-on s’acheminer comme en 2016, vers la réalisation d’un  ou deux projets phare, jamais réclamés par la population, au détriment des quartiers et du quotidien des Bandolais ?

Les deux dernières recommandations concernent la partie portuaire, et la SOGEBA.

Elles ont été suivies nous précise le maire, qu’il s’agisse de l’inventaire complet des biens de retours, de l’état des installations, et de la durée d’amortissement des pannes au sujet de laquelle le maire note une divergence avec la CRC.

Le plan pluriannuel des investissements sur 18 ans a déjà été présenté le 1er octobre.

« Quant au compte d’exploitation prévisionnel établi par la SOGEBA, nous avons eu un échange avec M. Leclercq, je ne sais pas si c’est nécessaire de le reproduire…nous avons eu des divergences de vue, mais pourquoi pas ? » Le maire donnant curieusement par 3 fois l’impression qu’il cherchait à reprendre le débat dans lequel la majorité n’avait guère brillé.
Certes, il est plus facile de répondre quand on connaît à l’avance les positions et les arguments de son interlocuteur…

Marc Bayle interrompt cet échange en réclamant plaisamment la médaille en chocolat du conseil pour le laconisme de son intervention et son esprit de synthèse : il partage pleinement les réserves formulées par Philippe Leclercq et Martine Henriot lors de la séance du 1er octobre à laquelle il n’a pu assister.

Philippe Leclecq s’étonne de ne rien voir sur la qualité de service évoquée par la CRC.

On lui répond que depuis l’arrivée de M. Rocheteau à la direction, en 2017, celle-ci s’est améliorée, bien qu’il soit difficile d’en avoir des preuves précises.

M. Joseph clôt cette séquence en informant le conseil qu’un plaisancier a formé un recours gracieux devant la justice, en contestant le droit de priorité accordé aux amodiataires pour obtenir une garantie d’usage. Il s’agit là d’une difficulté importante déplore le maire ! Tout est bloqué . 

Fin de ce rapport qui n'était pas soumis au vote.

 

 

 

 

 

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